mardi 28 octobre 2008

nous y voilà .....


Nous y voilà, on s'y attendait mais là c'est sûr, on y a droit.
L'école publique française, dans un dernier souffle, vivrait ses dernières heures ?
Les suppressions de postes et le refrain de la classe à 40 élèves n'atteindront pas la cheville du grand méchant loup qui pointe son nez à coup de griffe de velours.
Nous y voilà, la suppression des RASED et la discrète disparition des remplaçants sont programmées, mais on ne va pas s'arrêter en si bon chemin.
Nous y voilà, ces profiteuses payées une fortune pour changer des couches et faire la sieste vont payer cher leur fort accent pédagogiste, et ainsi font font font, les petites maternelles, ainsi font font font, trois p'tits tours et puis s'en vont ...
Nous y voilà, en parlant de pédagauchistes, il serait temps de les mettre au pas, allez hop, les IUFM seront remplacés par l'université, son lot de diplômes académiques et le compagnonnage à la française, rien de mieux pour former de bons vieux instits comme on en fait plus depuis longtemps. A quand les médecins formés au tutorat ?
Nous y voilà, les EPEP ne sont en soit pas si méchants. Mais face à l'impossibilité de légaliser des mesures aujourd'hui inapplicables, rien de mieux qu'un bon petit dispositif rendant possible l'ensemble de ces projets dévastateurs qui demain seront on ne peut plus d'actualité. En gros, les EPEP ne sont que des révolvers non chargés qui n'attendent que les balles pour tirer.
Nous y voilà, le SMA sonne le glas du droit de grève, et qui s'en plaindra ?? " C'est pas moi, c'est pas moi"
Nous y voilà, on a enfin les programmes tant attendus, ceux dont rêvent en silence les frustrés du martinet, de la morale et du bonnet.
Nous y voilà, le mépris enfin avoué, la méthode utilisée pour faire passer ces fameuses mesures censées donner à l'école les moyens de ses ambitions. Ils n'ont pas une seule fois demandé l'avis des spécialistes, même pro-gouvernementaux, ils n'ont pas une seule fois évalué les dispositifs soit disant inutiles qu'ils ont supprimé. Ils n'ont pas une seule fois osé rougir lorsqu'à tour de bras et à tour de rôle, ils mentaient religieusement en disant que les chiffres étaient si mauvais qu'on était obligé.
Nous y voilà enfin, devant tant de coups portés, l'heure du réveil a sonné. Si chacun y met du sien, le grain de sel peut gâcher le plat. Alors nous y voilà, un petit collectif parmi tant d'autres est née, il est réunionnais, et comme il a la prétention de participer à la sauvegarde d'une école publique en danger, il s'appelle "sauvons l'école publique".
Et nous y voilà, il devait être visible, accessible et c'est chose faite avec ce blog

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