Article de Libération :
"Le bureau de la Conférence des présidents d’université perdrait-il son sang froid ? C’est la question que l’on se pose à la lecture d'un communiqué virulent que viennent de signer trois présidents d’université, Bernadette Madeuf (PARIS X - Nanterre), Pascal Binczak (PARIS VIII - Vincennes) et Georges Molinié(PARIS IV - Sorbonne).
Se terminant par la sentence : «Ces procédés sont inacceptables», il s’élève contre une incroyable opération, menée jeudi dernier par le bureau de la CPU, sous la houlette de Simone Bonnafous (présidente de Paris-12 Créteil), affirme l’un des signataires. En effet, alors que la réunion pleinière de la CPU avait voté un texte, après de rudes discussions, le bureau, au lieu de le publier sur son site et de l’envoyer aux journalistes, en a écrit un autre, sous la forme d’un communiqué intitulé «Vers une sortie de crise», titre inventé par le bureau.
De même longueur, à première vue pas très différent... sauf sur des termes très précis (les présidents d’université continuent de condamner la précipitation dans laquelle a été engagée cette réforme. Cette précipitation apparaît irresponsable à l’égard des étudiants et des futurs enseignants) qui ont disparu dans l’opération. En gommant la formulation claire «retravailler cette réforme en profondeur pour obtenir en 2011 un concours et des masters de qualité». Et en introduisant des considérations sur les«débats longs et complexes» absents du texte original voté par les présidents à l’unanimité sauf une abstention. Pour finalement déboucher sur l’idée que le report d’un an de la réforme de la formation des enseignants et des concours de recrutement - report clairement exigé par le texte voté - devenait un simple voeu. Un voeu susceptible de ne pas être exaucé par le gouvernement au bénéfice de «concours de transition»... dont le communiqué efface les exigences en terme d'articulation entre concours et formations, de bourses, de stages... du texte voté.
dimanche 15 mars 2009
Les rythmes scolaires

Coordonné par Patrice Bride
Hors-série numérique des Cahiers pédagogiques - mars 2009
La suppression des cours le samedi matin, la réduction de 2h du temps scolaire du temps de classe, afin de dégager deux heures pour la prise en charge des élèves « en difficulté », semblent ne tenir aucun compte de toutes les recherches et toutes les expériences menées sur les rythmes scolaires depuis 25 ans. Le CRAP-Cahiers pédagogiques a dénoncé cette mesure en relayant un appel d’Antoine Prost, « Évitons la catastrophe ! » : cette pétition, la conférence de presse au cours de laquelle nous l’avons présentée, ont connu un certain écho, sans suffire bien sûr à convaincre le ministère de reprendre le problème avec moins de précipitation et plus de souci d’associer l’ensemble des acteurs à la réflexion. C’est pour contribuer à ce débat que nous mettons à nouveau à disposition divers textes parus tout au long de ces années dans les Cahiers pédagogiques, ainsi que des textes rédigés pour l’occasion par des représentants syndicaux et la FCPE.
Xavier Darcos l’aristocrate : " C’est encore ce peuple braillard et gavé de tout "
Une petite phrase qui en dit bien long...
Voilà la scène. On est à Bordeaux, lundi 9 mars, à Cap Sciences.
Xavier Darcos intervient dans le cadre de la signature d’une convention pour la promotion de l’égalité dans le système éducatif. Il y a là aussi une délégation de parents d’élèves, hostiles aux réformes en cours dans le primaire, qui demande à être reçue. C’est alors que, les apercevant, le ministre s’écrie : " C’est encore ce peuple braillard et gavé de tout".
Chacun appréciera le décalage abyssal entre le thème de l’intervention de Darcos, consacré à l’égalité, et les propos qu’il tient en off. M. le ministre adopte ici la posture de l’aristocrate méprisant la plèbe et totalement coupé du quotidien de ses contemporains qu’il croit « gavés de tout » en ces temps de crise..
Autant de mépris de classe affiché sans vergogne, ça vous scie les jambes.
Le « peuple braillard » vous salue bien.
http://bellaciao. org/fr/spip. php?article81921
Voilà la scène. On est à Bordeaux, lundi 9 mars, à Cap Sciences.
Xavier Darcos intervient dans le cadre de la signature d’une convention pour la promotion de l’égalité dans le système éducatif. Il y a là aussi une délégation de parents d’élèves, hostiles aux réformes en cours dans le primaire, qui demande à être reçue. C’est alors que, les apercevant, le ministre s’écrie : " C’est encore ce peuple braillard et gavé de tout".
Chacun appréciera le décalage abyssal entre le thème de l’intervention de Darcos, consacré à l’égalité, et les propos qu’il tient en off. M. le ministre adopte ici la posture de l’aristocrate méprisant la plèbe et totalement coupé du quotidien de ses contemporains qu’il croit « gavés de tout » en ces temps de crise..
Autant de mépris de classe affiché sans vergogne, ça vous scie les jambes.
Le « peuple braillard » vous salue bien.
http://bellaciao. org/fr/spip. php?article81921
Malaise chez les profs spécialisés

Le rectorat confirme le maintien de 72 postes Rased dans la capitale. Les enseignants démentent...
On pensait l’affaire réglée. Après un premier mouvement des enseignements spécialisés, dits Rased – aide à dominante pédagogique (E), rééducative (G) ou psychologue scolaire –, l’inspection d’académie avait annoncé le maintien dans la capitale des 72 postes (sur 420) visés par les réformes du primaire. La semaine dernière, des enseignants ont pourtant reçu une lettre annonçant la “fermeture” de leur poste actuel et précisant qu’ils seront réaffectés. “L’idée est simple, explique Edouard Rosselet, inspecteur d’académie du premier degré. Il ne s’agit pas de supprimer de postes Rased, mais d’en sortir 72, jusque-là affectés à dix ou quinze écoles, pour les ‘sédentariser’ au sein d’un seul établissement. Nous avons privilégié les zones d’éducation prioritaires (ZEP), dans le XVIIIe, le XIXe et le XXe. Le but est que ces enseignants soient intégrés à une équipe pédagogique, au plus près des élèves.”
“Estocade finale”
Pour les maîtres spécialisés, qui viennent de créer un collectif à Paris, cette redistribution géographique est au contraire un “artifice” qui cache la “disparition d’une profession” au profit d’organismes prenant en charge l’échec scolaire à l’extérieur de l’école publique. “Les suppressions de postes sont maintenues, affirme Laurent Carsault, maître E dans le XIXe arrondissement et président de l’association AME 75. C’est l’estocade finale contre les Rased, qui ne représentent pourtant que deux millièmes du budget de l’Education nationale”. Pour les enseignants, 36 postes “non budgétés” seront menacés dès l’an prochain, et les 36 autres vont se retrouver isolés dans une école, sans prise en compte de leur spécialité d’origine.Conséquence, selon eux, du redécoupage, huit écoles du IIe arrondissement vont perdre leurs maîtres E et G, et il ne restera “qu’un seul psychologue”, alors que les Rased “n’ont de sens que dans la complémentarité”. Par ailleurs, 22 écoles du XIe perdraient un quart des postes Rased. Les enseignants, qui entendent relancer leur mouvement, se rendront, mercredi prochain, devant le ministère de l’Education.
métro, 11-03-2009 18:31
lundi 9 mars 2009
l'UNI joue les gros bras
La nuit dernière vers 1h du matin, des membres de l'organisation UNI ont débarqué à la faculté des Tanneurs (TOURS) pour tenter de la débloquer et coller sauvagement des affiches "stop la grève". Ils ont également pendu sur la passerelle qui surplombe la rue des Tanneurs, un mannequin marqué d'un autocollant Sud Etudiant.
Heureusement, des militants du collectif antifasciste de Touraine passant dans le coin par hasard interpellent les membres de l'UNI afin que ces derniers cessent leur action. Une légère rixe se déclenche alors et la police intervient. Trois membres de l'UNI - dont le Président de l'UNI Tours et le Président de l'UNI Lycée - sont arrêtés pour port d'armes illégales (matraques télescopiques et couteaux). Un militant du collectif antifasciste est également mis en garde à vue et n'était toujours pas libéré en milieu d'après-midi.
Le syndicat Sud Etudiant prend très au sérieux cette action menée par l'UNI qui se présente comme la droite universitaire et dont les liens avec l'UMP sont connus. Sud Etudiant envisage de porter plainte contre les membres de l'UNI pour menace de mort. Plusieurs témoins ont assisté à la scène et nous avons conservé le faux "pendu de Sud Etudiant". Sud Etudiant apporte également son soutien au militant antifasciste mis en garde à vue.
Communiqué de presse du syndicat Sud Etudiant de Tours (Indre-et-Loire) , en date du 4 mars 2009.
Heureusement, des militants du collectif antifasciste de Touraine passant dans le coin par hasard interpellent les membres de l'UNI afin que ces derniers cessent leur action. Une légère rixe se déclenche alors et la police intervient. Trois membres de l'UNI - dont le Président de l'UNI Tours et le Président de l'UNI Lycée - sont arrêtés pour port d'armes illégales (matraques télescopiques et couteaux). Un militant du collectif antifasciste est également mis en garde à vue et n'était toujours pas libéré en milieu d'après-midi.
Le syndicat Sud Etudiant prend très au sérieux cette action menée par l'UNI qui se présente comme la droite universitaire et dont les liens avec l'UMP sont connus. Sud Etudiant envisage de porter plainte contre les membres de l'UNI pour menace de mort. Plusieurs témoins ont assisté à la scène et nous avons conservé le faux "pendu de Sud Etudiant". Sud Etudiant apporte également son soutien au militant antifasciste mis en garde à vue.
Communiqué de presse du syndicat Sud Etudiant de Tours (Indre-et-Loire) , en date du 4 mars 2009.
Collectif RASED Yvelines
Monsieur le Ministre de l’Education Nationale,
C’est avec stupéfaction que nous avons pris connaissance du courrier que vous avez adressé aux recteurs d’académie, aux inspecteurs d’académie et aux directeurs des services départementaux de l’éducation nationale, concernant « les missions des maîtres spécialisés de RASED exerçant leurs missions dans une ou deux écoles ».
Il nous semble pour le moins étonnant que les associations de professionnels spécialisés du traitement de la difficulté scolaire n’aient pas été invitées en votre ministère pour apporter leur compétence et leur expertise lors des différents groupes de travail. A plusieurs reprises, la FNAREN (Fédération Nationale des Associations de Rééducateurs de l’Education Nationale), la FNAME (Fédération Nationale des Associations de Maîtres E) et l’AFPEN (Association Française des Psychologues de L’Education Nationale) ont réclamé d’être représentées. Depuis 1990, les rééducateurs, maîtres E et psychologues travaillent au sein des Réseaux d’Aides Spécialisées au service des élèves en difficulté d’apprentissage. Qui d’autres qu’eux peuvent être à même de réfléchir avec vous pour l’amélioration des RASED ?
La décision, unilatérale, sans aucune évaluation, ni concertation ne peut que nous inquiéter sur l’avenir du traitement de la difficulté scolaire au sein de nos écoles.
C’est pourquoi nous nous permettons de réagir sur certains points.
Une confusion est créée entre « rattachement » et « affectation », à la fois au RASED d’une circonscription et à une ou deux écoles.
Les enseignants spécialisés ne peuvent à la fois être des tiers extérieurs pour l’analyse de la difficulté scolaire et être « également membres à part entière de l’équipe enseignante de l’école ou des écoles dans lesquelles ils exercent leurs missions ». L’enseignant spécialisé sert de médiateur dans les relations entre l’élève et son enseignant, l’enseignant et la famille, la famille et l’enfant. Si l’enseignant surnuméraire « est membre à part entière de l’équipe enseignante de l’école », comment pourra-t-il jouer le rôle de tiers, de regard éloigné et distancié puisque de fait il sera partie prenante de la situation problème ?
La « contribution » « en tant que de besoin à l’aide personnalisée » peut amener de nombreuses interprétations, allant de l’analyse de la difficulté avec l’équipe enseignante à la prise en charge effective de groupes de soutien. Cette dernière proposition serait matériellement incompatible avec « le temps consacré à la coordination et la synthèse ». Elle renforcerait davantage la confusion auprès des enfants et de leurs parents entre aide spécialisée et aide personnalisée.
Toutes ces ambiguïtés empêchent de définir clairement l’identité professionnelle des « enseignants spécialisés rattachés à une ou deux écoles » ainsi que le cadrage de leurs missions par les inspecteurs de l’éducation nationale et/ou par l’équipe enseignante. Un cadre qui ne serait plus ni permanent, ni commun à toutes les écoles mais inscrit dans le projet d’école, entraînerait des négociations permanentes et variées autour de leurs missions (forme, durée, nature…) et nuirait à l’indépendance professionnelle protégeant tout fonctionnaire d’état des pressions locales diverses.
Les missions, telles qu’elles sont énoncées dans ce courrier, nous paraissent incohérentes avec l’identité professionnelle d’un enseignant spécialisé exerçant en RASED. Nous exigeons donc l’annulation de ce texte et nous demandons la présence des associations professionnelles des enseignants spécialisés de RASED (AFPEN, FNAME, FNAREN) lors des prochaines réunions du groupe de travail portant sur le traitement de la difficulté scolaire.
Nous maintenons notre position de refus des 3000 suppressions de postes d’enseignants spécialisés exerçants en RASED, qui engendrent un affaiblissement sans précédent de ce dispositif et nous maintenons notre demande de son renforcement.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre de l’Education Nationale, nos salutations respectueuses.
Le Collectif RASED Yvelines
C’est avec stupéfaction que nous avons pris connaissance du courrier que vous avez adressé aux recteurs d’académie, aux inspecteurs d’académie et aux directeurs des services départementaux de l’éducation nationale, concernant « les missions des maîtres spécialisés de RASED exerçant leurs missions dans une ou deux écoles ».
Il nous semble pour le moins étonnant que les associations de professionnels spécialisés du traitement de la difficulté scolaire n’aient pas été invitées en votre ministère pour apporter leur compétence et leur expertise lors des différents groupes de travail. A plusieurs reprises, la FNAREN (Fédération Nationale des Associations de Rééducateurs de l’Education Nationale), la FNAME (Fédération Nationale des Associations de Maîtres E) et l’AFPEN (Association Française des Psychologues de L’Education Nationale) ont réclamé d’être représentées. Depuis 1990, les rééducateurs, maîtres E et psychologues travaillent au sein des Réseaux d’Aides Spécialisées au service des élèves en difficulté d’apprentissage. Qui d’autres qu’eux peuvent être à même de réfléchir avec vous pour l’amélioration des RASED ?
La décision, unilatérale, sans aucune évaluation, ni concertation ne peut que nous inquiéter sur l’avenir du traitement de la difficulté scolaire au sein de nos écoles.
C’est pourquoi nous nous permettons de réagir sur certains points.
Une confusion est créée entre « rattachement » et « affectation », à la fois au RASED d’une circonscription et à une ou deux écoles.
Les enseignants spécialisés ne peuvent à la fois être des tiers extérieurs pour l’analyse de la difficulté scolaire et être « également membres à part entière de l’équipe enseignante de l’école ou des écoles dans lesquelles ils exercent leurs missions ». L’enseignant spécialisé sert de médiateur dans les relations entre l’élève et son enseignant, l’enseignant et la famille, la famille et l’enfant. Si l’enseignant surnuméraire « est membre à part entière de l’équipe enseignante de l’école », comment pourra-t-il jouer le rôle de tiers, de regard éloigné et distancié puisque de fait il sera partie prenante de la situation problème ?
La « contribution » « en tant que de besoin à l’aide personnalisée » peut amener de nombreuses interprétations, allant de l’analyse de la difficulté avec l’équipe enseignante à la prise en charge effective de groupes de soutien. Cette dernière proposition serait matériellement incompatible avec « le temps consacré à la coordination et la synthèse ». Elle renforcerait davantage la confusion auprès des enfants et de leurs parents entre aide spécialisée et aide personnalisée.
Toutes ces ambiguïtés empêchent de définir clairement l’identité professionnelle des « enseignants spécialisés rattachés à une ou deux écoles » ainsi que le cadrage de leurs missions par les inspecteurs de l’éducation nationale et/ou par l’équipe enseignante. Un cadre qui ne serait plus ni permanent, ni commun à toutes les écoles mais inscrit dans le projet d’école, entraînerait des négociations permanentes et variées autour de leurs missions (forme, durée, nature…) et nuirait à l’indépendance professionnelle protégeant tout fonctionnaire d’état des pressions locales diverses.
Les missions, telles qu’elles sont énoncées dans ce courrier, nous paraissent incohérentes avec l’identité professionnelle d’un enseignant spécialisé exerçant en RASED. Nous exigeons donc l’annulation de ce texte et nous demandons la présence des associations professionnelles des enseignants spécialisés de RASED (AFPEN, FNAME, FNAREN) lors des prochaines réunions du groupe de travail portant sur le traitement de la difficulté scolaire.
Nous maintenons notre position de refus des 3000 suppressions de postes d’enseignants spécialisés exerçants en RASED, qui engendrent un affaiblissement sans précédent de ce dispositif et nous maintenons notre demande de son renforcement.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre de l’Education Nationale, nos salutations respectueuses.
Le Collectif RASED Yvelines
dimanche 8 mars 2009
élèves frappés par des CRS, c'est arrivé près de chez nous, pardon, ... chez nous !!!
Les personnels et l’ensemble des parents d’élèves du collège Jean Jaurès de Cenon dénoncent les agressions subies par des élèves d’une classe de troisième et leurs enseignants. Ces faits se sont déroulés ce jeudi 5 mars au retour d’une sortie pédagogique à l’Assemblée Nationale dans le cadre de l’éducation à la citoyenneté. Alors que les élèves attendaient leur train, les CRS ont chargé dans la gare Montparnasse sans discernement les manifestants auxquels nos élèves ont été mêlés. Ils ont alors été traités avec la plus grande violence.
Ils constatent que plus de dix élèves ont été bousculés, frappés, jetés à terre, blessés comme en témoignent les certificats médicaux délivrés sur place.
Ils constatent également que tous les élèves gardent un souvenir terrorisé de cette expérience.
Ils constatent enfin que les enseignantes responsables et encadrant la sortie pédagogique ont été également malmenées au point de se voir délivrer un arrêt de travail.
Ils témoignent aux élèves et à leurs collègues victimes de ces violences policières inacceptables leur totale solidarité.
Ce comportement brutal met gravement en cause toutes les mesures éducatives et citoyennes mises en place par les personnels de l’établissement pour les élèves d’un collège situé par ailleurs en zone d’éducation prioritaire.
C’est pourquoi ils ne sauraient admettre ces violences policières et décident collectivement de déposer plainte pour coups et blessures.
Ils décident d’alerter leurs autorités de tutelles : Inspecteur d’Académie, Recteur, Ministre.
Ils se tournent également vers les élus afin que les responsables soient désignés et poursuivis, pour que de tels comportements ne se produisent plus jamais.
Ce lundi 9 mars l’ensemble du personnel et des parents d’élèves appelle la communauté scolaire à manifester son indignation en participant massivement à un rassemblement au collège de 16h à 17 h.
Ils constatent que plus de dix élèves ont été bousculés, frappés, jetés à terre, blessés comme en témoignent les certificats médicaux délivrés sur place.
Ils constatent également que tous les élèves gardent un souvenir terrorisé de cette expérience.
Ils constatent enfin que les enseignantes responsables et encadrant la sortie pédagogique ont été également malmenées au point de se voir délivrer un arrêt de travail.
Ils témoignent aux élèves et à leurs collègues victimes de ces violences policières inacceptables leur totale solidarité.
Ce comportement brutal met gravement en cause toutes les mesures éducatives et citoyennes mises en place par les personnels de l’établissement pour les élèves d’un collège situé par ailleurs en zone d’éducation prioritaire.
C’est pourquoi ils ne sauraient admettre ces violences policières et décident collectivement de déposer plainte pour coups et blessures.
Ils décident d’alerter leurs autorités de tutelles : Inspecteur d’Académie, Recteur, Ministre.
Ils se tournent également vers les élus afin que les responsables soient désignés et poursuivis, pour que de tels comportements ne se produisent plus jamais.
Ce lundi 9 mars l’ensemble du personnel et des parents d’élèves appelle la communauté scolaire à manifester son indignation en participant massivement à un rassemblement au collège de 16h à 17 h.
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