mercredi 10 décembre 2008

Réponse des syndicats SNUipp-FSU, Sud Education, Sden-CGT, et CNT-Ste*

Devant l'ampleur du mouvement de gel des 60h (441 enseignants sur 70 écoles)
et la médiatisation de cette mobilisation, l'académie répond par
l'intimidation.

En date du 8 décembre 2008, Monsieur l'Inspecteur d'Académie a écrit une
note concernant les motions adoptées par certains conseils d'école. Dans ce
courrier, il affirme que le vote du voeu est contraire au décret n°90-788 du
6 septembre 1990 modifié.

Plus de 150 conseils d'école parisiens ont adopté ce voeu, proposé par les
organisations syndicales et la FCPE, refusant la mise en oeuvre des mesures
Darcos afin de préserver le service public d'Education. Cela montre qu'une
grande majorité de la communauté éducative partage nos inquiétudes et nos
revendications concernant le démantèlement de l'Ecole.

A l'instar du ministre, l'IA refuse d'entendre cette colère grandissante et
n'y répond que par une nouvelle tentative de pression et d'intimidation. Les
syndicats SNUipp-FSU, Sud Education, Sden-CGT, CNT-Ste réaffirment leur
opposition aux réformes Darcos et leur soutien aux écoles et aux collègues
mobilisés contre celles-ci.

Ils rappellent que le conseil d'école est habilité à donner son avis et à
voter le règlement intérieur de l?école, à établir le projet d'organisation
de la semaine scolaire (décret n° 90-788 du 6/09/90), ainsi qu'à faire des
suggestions en ce qui concerne la vie et le fonctionnement de l'école (A. D
411-2).

En conséquence, les conseils d'écoles sont donc tout à fait habilités à
voter le voeu proposé.

De même, ils sont tout à fait légitimes dans leur refus de voter le nouveau
règlement intégrant l?aide personnalisée.

Concernant la fin de la note où l'IA menace de retraits de salaire, les
syndicats précisent que les enseignant-e- s suspendant les aides
personnalisées, effectuent bien la totalité de leur service que ce soit en
se réunissant en concertation ou en mettant en place des activités destinées
à l?ensemble des élèves. Ils n'ont donc pas à être pénalisés.
L'action des collègues refusant l'aide personnalisée est une condamnation de
la suppression des postes du RASED et de la casse de l'école publique.

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